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NOUS SOMMES CHARLIE
Émoi, rage, stupeur, indignation, tristesse, larmes, sanglots… les mots nous manquent pour traduire nos sentiments au lendemain de l’horreur des crimes perpétrés au sein d’une belle, grande et magnifique rédaction.
Crayon contre kalachnikov. Liberté d’expression contre obscurantisme. Les terroristes se sont attaqués au fondement de la démocratie qu’est la liberté d’expression.
Il s’appelaient Cabu le pacifiste si drôle, Charb l’insoumis courageux, Tignous l’adorable teigneux, Honoré l’ironique, Wolinski le tendre, Oncle Bernard le prof… J’ai la gueule de bois. Ils étaient nos amis, nos confrères, des êtres chers et libres.
Ils nous avaient appris la liberté de penser, de choisir et de dire.
Ils nous avaient appris l’investigation et l’honnêteté.
Ils nous avaient appris que le mot citoyen avait un sens vrai.
Ils nous avaient appris le droit de tout écrire, dessiner, commenter.
Ils nous avaient appris la sincérité, l’honneur, les mots et les images qui partent du cœur.
Ils nous avaient appris le rire, l’engagement et le risque.
Ils nous avaient appris le vrai métier de journaliste.
Ils nous ont fait pleurer de rire.
Et lorsque des femmes et des hommes, de grands artistes, de formidables journalistes, viennent vous embrasser avec tant de joie, il faut les payer de la même monnaie, répondre à leurs empressements, et rendre offre pour offre et serments pour serments.
Et maintenant…
Nous continuons. J’écrirai, tu dessineras, nous sommes libres.
Ils étaient les vrais Charlie
Nous serons les nouveaux Charlie
Charlie Luciani, Charlie Marquié, Charlie Bureau, Charlie Moisson, Charlie Gaillard, Charlie Nigris, Charlie Dubois, Charlie Ducos, Charlie Rauzy, Charlie Devayres, Charlie Vivier, Charlie Pace, Charlie Viersou, Charlie Zacchello… CHARLICOM !
PS. Pour mémoire
La liberté d’expression est reconnue dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Une presse libre est essentielle à la liberté d’expression, et joue un rôle tout aussi important pour la protection des droits humains. Lorsque des journalistes sont tués en toute impunité, lorsque la peur et la censure étouffent la liberté d’expression, la société toute entière en paye le prix.
NB :
Merci à Laurence pour son vibrant plaidoyer,
Merci à Boss pour son coup de crayon,
Ils s’expriment pour nous car ils sont nous.
En touchant leurs amis, ils ont touché les nôtres.
Crayon contre kalachnikov. Liberté d’expression contre obscurantisme. Les terroristes se sont attaqués au fondement de la démocratie qu’est la liberté d’expression.
Il s’appelaient Cabu le pacifiste si drôle, Charb l’insoumis courageux, Tignous l’adorable teigneux, Honoré l’ironique, Wolinski le tendre, Oncle Bernard le prof… J’ai la gueule de bois. Ils étaient nos amis, nos confrères, des êtres chers et libres.
Ils nous avaient appris la liberté de penser, de choisir et de dire.
Ils nous avaient appris l’investigation et l’honnêteté.
Ils nous avaient appris que le mot citoyen avait un sens vrai.
Ils nous avaient appris le droit de tout écrire, dessiner, commenter.
Ils nous avaient appris la sincérité, l’honneur, les mots et les images qui partent du cœur.
Ils nous avaient appris le rire, l’engagement et le risque.
Ils nous avaient appris le vrai métier de journaliste.
Ils nous ont fait pleurer de rire.
Et lorsque des femmes et des hommes, de grands artistes, de formidables journalistes, viennent vous embrasser avec tant de joie, il faut les payer de la même monnaie, répondre à leurs empressements, et rendre offre pour offre et serments pour serments.
Et maintenant…
Nous continuons. J’écrirai, tu dessineras, nous sommes libres.
Ils étaient les vrais Charlie
Nous serons les nouveaux Charlie
Charlie Luciani, Charlie Marquié, Charlie Bureau, Charlie Moisson, Charlie Gaillard, Charlie Nigris, Charlie Dubois, Charlie Ducos, Charlie Rauzy, Charlie Devayres, Charlie Vivier, Charlie Pace, Charlie Viersou, Charlie Zacchello… CHARLICOM !
PS. Pour mémoire
La liberté d’expression est reconnue dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Une presse libre est essentielle à la liberté d’expression, et joue un rôle tout aussi important pour la protection des droits humains. Lorsque des journalistes sont tués en toute impunité, lorsque la peur et la censure étouffent la liberté d’expression, la société toute entière en paye le prix.
NB :
Merci à Laurence pour son vibrant plaidoyer,
Merci à Boss pour son coup de crayon,
Ils s’expriment pour nous car ils sont nous.
En touchant leurs amis, ils ont touché les nôtres.